Culte le 6 septembre 2020 par Jean-Pierre Allard

Etre chrétien 

Nous venons de chanter : Un chrétien je voudrais être mais

ETRE CHRETIEN, Qu’est- ce que cela signifie aujourd’hui pour vous ?

Dans l’Évangile de Matthieu, le Christ, nous dit : « Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde.

Dans 1cor 3 :16, on peut lire : Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?

Vous connaissez tous ces 3 affirmations.

A partir de ces paroles, je vous propose de réfléchir à quoi le Christ nous appelle en tant que disciples.

Etre chrétien,

  • Ce n’est pas simplement ce qui définit une religion, en l’occurrence le christianisme
  • Ce n’est pas non plus avoir été baptisé lorsque nous sommes venus au monde ou peu après, à un moment où on ne comprenait même pas ce qu’il se disait.
  • Ni même fréquenter régulièrement une église ou en être membre actif ou pas. On peut, en effet, être membre d’’une église, la fréquenter tous les dimanches et ne pas être chrétien.

2 Pasteurs que vous connaissez bien m’ont déclaré avoir rencontré 1 confrère pasteur leur déclarer qu’il ne croyait même pas en Dieu. On peut donc être pasteur et pas chrétien.

Voici un autre exemple. Vénus et moi avons invité un de nos amis et lors du repas, je lui ai posé la question : Es-tu chrétien ? Il m’a répondu je suis catholique, j’ai été baptisé, je vais parfois à l’église et je prie la vierge Marie. Par contre, je crois qu’il n’y a plus rien une fois que l’on est mort. On peut donc être catholique et ne pas croire à la vie éternelle donc ne être chrétien.

Etre chrétien est un choix libre et personnel, celui de vouloir profondément et intimement être attaché à la personne de CHRIST et à ses enseignements. C’est vouloir s’instruire à son contact, vouloir le suivre, penser, agir comme lui et l’imiter dans sa sagesse et son amour. C’est cela un vrai disciple du Christ.

Etre chrétien, c’est premièrement reconnaître l’autorité de Dieu notre Père, créateur de l’univers et de l’humanité, donc de vous et de moi.

Dans Jean 3 : 16

Il est écrit : Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle.

Dieu, aime chacun de ses enfants, qu’il soit riche ou pauvre, blanc, jaune ou noir, qu’il soit chrétien ou non.

  • DIEU aime chacun de ses enfants, y compris les voleurs, les assassins, les tricheurs, les menteurs, les hypocrites, les égoïstes, les avares, les hindous, les musulmans djihadistes ou modérés. Dieu aime ses enfants y compris ceux qui pratiquent :
  • Le parjure (Mat. 5 : 33)
  • Le manque de pardon (Mat. 6 : 14)
  • La rébellion (1 Tim. 1 : 9)
  • L’idolâtrie (1 Cor. 6 : 9)
  • L’adultère (1 Cor. 6 : 9)
  • L’excès de nourriture et d’alcool (Prov. 23 : 20)
  • L’égoïsme (2 Tim. 3 : 2)
  • L’ingratitude (2 Tim. 3 : 2)
  • L’hypocrisie (Mat. 23 : 23)
  • L’arrogance (2 Pierre 2 : 10), l’orgueil
  • Le mépris de l’autorité (2 Pierre 2 : 10)
  • Les moqueries (Psaumes 1 : 1)
  • Les insultes (1 Pierre 3 : 9)
  • Les calomnies (Prov 30 : 10)
  • Les jugements (Jacques. 4 : 11)
  • L’iniquité et l’injustice (Mat. 24 : 12)
  • La convoitise (1 Jean 2 : 16)
  • La haine, le manque d’amour (Jean 4 : 8)
  • La déloyauté (2 Tim.3 : 3)
  • Le manque de charité (Luc 14 : 13)
  • Le blasphème (2 Tim. 3 : 2)
  • L’impatience (1 Cor 13 : 4)
  • La vantardise (2 Tim 3 : 2)
  • La magie, l’occultisme (Gal. 5 : 20)
  • La jalousie (Gal. 5 : 20)
  • La fraude (Marc 7 : 22)
  • Le favoritisme (Jacques 2 : 9)
  • Celui qui est entraîné par ses propres désirs (Jacques 1 : 14-15)
  • Celui qui fait de Dieu un menteur (1 Jean 1 : 8)
  • Celui qui déteste quelqu’un (1 Jean 2 : 9)

Je ne vous donne pas toutes les références bibliques de chacune de ces situations, mais je peux les fournir à ceux qui le souhaitent. Cette liste n’est pas exhaustive évidemment et en cherchant un peu on pourrait certainement la compléter.

Je disais donc Dieu aime chacun de ses enfants, J’y reviendrai un peu plus tard, à la fin de la prédication.

Mais n’oublions pas que Jésus disait : Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs. Dans Marc 2 ;17. Il a aussi déclaré : Je ne suis pas venu dans le monde pour le juger mais pour le sauver.

J-C est l’image parfaite du Dieu invisible. Il est venu sur la terre il y a plus de 2000 ans pour nous révéler Dieu son père et nous permettre par sa propre mort de nous réconcilier avec Lui. Pourquoi nous réconcilier avec lui ?

Si on se réfère au début du livre de la Genèse, quel a été le premier péché commis par l’homme ???

Ce n’est pas le premier crime commis par Caïn qui par jalousie a tué son frère Abel. Ce ne serait d’ailleurs pas le crime le premier péché mais la jalousie qui l’a poussé à le commettre.

Le premier péché a été commis par ADAM qui a voulu vivre son indépendance, ne plus suivre les recommandations de Dieu et faire comme bon lui semble. Il a cru qu’il était l’égal de Dieu, qu’il avait la connaissance du bien et du mal ainsi que le libre arbitre de décider ce qui lui convenait. On connaît la suite de l’histoire, il a été poussé hors du jardin d’Eden pour qu’il n’accède pas au fruit de l’arbre de la vie éternelle. Il a dû gagner son pain à la sueur de son front, et les femmes ont enfantés dans la douleur.

L’homme est donc devenu pécheur en rejetant les standards de vie que Dieu avait prévu pour lui. Mais Dieu ne s’impose jamais et avait laissé l’homme libre de faire ce choix. Adam avait tout au paradis et il a tout perdu en se séparant de Dieu.

Vous pouvez me retorquer : Oui, mais qu’est-ce que j’ai avoir, moi, avec Adam, je ne suis pas responsable de ses choix.

Lisons, si vous le voulez bien : Romains chapitre 3 les versets 10 à 17.

Il n’y a pas de juste, pas même un seul ; aucun n’est intelligent, aucun ne cherche Dieu ; tous se sont détournés, ensemble ils se sont pervertis ; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul ; leur gosier est une tombe ouverte, ils se servent de leur langue pour tromper. Ils ont sur les lèvres un venin de vipère ; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Leurs pieds courent pour verser le sang. La destruction et le malheur marquent leur passage. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix. Il n’y a aucune crainte de Dieu devant leurs yeux.

Je fais une petite parenthèse : pour être convaincu que cela est toujours vrai aujourd’hui, il suffit de regarder la TELE, chaque jour on voit dans le monde un spectacle de désolation, de misère, de famine, de cruauté, d’injustices, de guerre, de scandales en tous genres.

Reprenons notre lecture :

Or, nous savons que tout ce que dit la loi, c’est à ceux qui vivent sous la loi qu’elle le dit, afin, que toute bouche soit fermée et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu.

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais en qui me concerne, je dois humblement reconnaître qu’il y a plusieurs points de la liste que je viens de lire qui m’a concerné à certains moments de ma vie, … et en définitive, je n’ai pas fait mieux qu’ADAM.

Je continue la lecture de la bible au verset 21 on peut lire :

Mais maintenant, la justice de Dieu dont témoignent la loi et les prophètes a été manifestée indépendamment de la loi. C’est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient.

Il n’y a pas de différence, tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

MAIS ils sont déclarés justes par sa grâce (celle de Dieu), par le moyen de la libération qui se trouvent en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être par son sang une victime expiatoire pour ceux qui croiraient.

DIEU déclare juste celui qui a la foi en Jésus.

C’est là, le fondement de notre foi chrétienne. Et nous n’avons absolument aucun mérite. C’est uniquement par grâce que nous sommes sauvés en ayant foi en Jésus-Christ et en sa résurrection.

Fils de Dieu, Jésus a vécu comme tout homme sur la terre, il a accepté d’être crucifié sur la croix pour que nous soyons pardonnés de nos péchés ; il est resuscité des morts le troisième jour, et il est monté au ciel pour rejoindre son père et nous préparer une place auprès de lui.

Si humblement nous faisons acte de repentance en reconnaissant nos torts envers Dieu et si nous croyons en la résurrection de Jésus-Christ, alors, nous sommes une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Jésus (2Cor.5.17). Notre viel homme n’existe plus et nous pouvons vivre une vie sous la grâce avec l’aide du Saint Esprit, sans qui rien n’est possible.

Lisons maintenant : Jean 15 versets 1 à 8

C’est Jésus qui parle et il dit : C’est moi qui suis le vrai cep, et mon père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il l’enlève ; et tout sarment qui porte du fruit, il le taille afin qu’il porte encore plus de fruit.

Déjà, vous êtes purs à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez donc en moi et je demeurerai en vous.

Le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même, sans rester attaché au cep ; il en va de même pour vous si vous ne demeurez pas en moi.

Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on le ramasse, on le jette au feu et il brûle.

Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé.

Ce qui manifeste la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit. Vous serez alors vraiment mes disciples.

Etre chrétien, c’est laisser Dieu nous changer, nous transformer pour nous amener à être pleinement nous-même, un être rayonnant d’amour et de sérénité. Est-ce le cas pour tout le monde ce matin ? Vous êtes tous remplis d’amour et de sérénité ?

Etre chrétien, c’est se tourner vers les autres car conscient de notre identité et conscient d’être pleinement aimé par Dieu.

Le modèle de Jésus Christ est un standard de vie que lui seul peut produire en nous. Nous ne pouvons pas y arriver par nos propres forces, et ce que Dieu attend du chrétien c’est qu’il veuille ressembler à Christ, et si ce n’est pas encore le cas, qu’il le lui demande et qu’il accepte d’être changé par Lui.

Je sais qu’il n’est pas courant d’interrompre une prédication pour entonner un cantique mais j’aimerais vous demander de vous mettre en mode recueillement ou de prière et de chanter avec moi ; « Te ressembler Jésus c’est mon espoir suprême ». Alléluia 44/12, p 668 mais avec juste l’accordéon en mode piano, nous chantons les 2 premiers couplets.

Seigneur, je le déclare, ce matin :

Te ressembler est mon espoir suprême, par ton esprit, rends-moi semblable à toi.

Amen.

Etre chrétien, c’est :

  1. Reconnaître à la fois sa suffisance (cet orgueil naturel qui nous conduit loin de Dieu, c’est LE PECHE qui nous sépare de sa présence, Lui qui est 3 fois Saint, mais c’est aussi,
  2. Reconnaître son insuffisance (notre besoin de Dieu un jour mais aussi chaque jour, pour aimer notre prochain quel qu’il soit, à l’exemple de Jésus). Souvenez-vous du cantique : chaque jour, à chaque heure, oh j’ai besoin de toi, Jésus vient et demeure auprès de moi. Nous avons en effet besoin de son aide en permanence.

On n’est pas chrétien pour avoir dit Oui un certain jour de notre vie. Ce n’est pas un certificat, ni diplôme ou un statut acquis une fois pour toute. On ne reste chrétien qu’en restant attaché à Jésus Christ, au cep, et en suivant son exemple en toutes choses.

Etre chrétien c’est accueillir en nous Jésus-Christ, le fils de Dieu, s’attacher à lui profondément, lui permettre de restaurer ce que le mal a détruit ou tordu en nous pour penser plus sainement et agir avec plus d’amour au quotidien.

J’ai un livre posé sur un meuble de la salle à manger dont le titre est : Que ferait Jésus à ma place ? Si vous ne l’avez pas lu, je vous le recommande, vous ne resterez pas insensible à sa lecture, je peux même vous le prêter si vous le voulez. Pourquoi ce livre est posé chez moi à la vue de tous ?

Premièrement pour que ceux qui viennent chez moi puissent s’interroger sur eux-mêmes et sur la position qu’ils ont prise ou non à l’égard de Dieu. C’est aussi une forme de témoignage ou je m’identifie comme chrétien ; et deuxièmement par ce que cela me fait souvent réfléchir à ce que je dis, à ce que je décide, ou fait. Et je me pose souvent la question : Est-ce que Jésus ferait cela ?

Et pour connaître Jésus, nous avons sa parole, la bible.

Combien de temps consacrons-nous chaque jour à la lecture de la Parole, à la prière intime avec Dieu pour connaître sa volonté, ce qu’il attend de nous. ?

Quel type de serviteur sommes-nous ? Quels fruits portons-nous ?

Un peu, beaucoup ou pas du tout de fruit.

Vous vous souvenez de la parabole du Cep et des sarments. Celui qui ne porte pas de fruit, on le coupe, il sèche puis on le jette au feu.

Il y a aussi la parabole des talents qu’Emilie vient de nous lire.

Le premier en a reçu 5, le deuxième 2 et le troisième 1 talent.

Les deux premiers ont doublé la mise par leur travail. Et quand le Maître revient de voyage, Ils sont félicités et promus. Peu importe que le profit ait été de deux ou de cinq talents. Chacun a fait fructifier ce qu’il a reçu selon les dons qu’il a lui-même reçus et selon ses propres capacités. Les félicitations ne se fondent donc pas sur le montant des profits réalisés par le maître mais sur le travail de chacun, à sa propre mesure.

Le 3ème serviteur n’a rien fait et a enfoui son talent. Il a eu peur, ou plutôt il justifie sa paresse par la peur des défauts du maître qu’il estimait trop sévère. Lui, il est blâmé de n’avoir rien fait. Si avec le talent qui lui avait été confié il en avait produit un autre, ne serait-ce qu’un, il aurait reçu les mêmes félicitations que les deux premiers serviteurs.

Son Maître va plus loin en disant que si au moins il avait déposé son talent dans une banque, il aurait au minimum reçu des intérêts.

Dans cette parabole, les talents (ou pièces d’or) désignent la Bonne Nouvelle que nous avons reçue. Chacun sera jugé selon la manière dont il aura fait fructifier ce don de Dieu. En effet, être sauvé par grâce est un don de Dieu, un acte d’amour envers nous.

Jésus veut faire comprendre l’obligation mais aussi la joie de participer à l’action de Dieu dans l’évangélisation du monde en continuant à apporter la nouvelle du salut et de la vie éternelle a un plus grand nombre d’âmes possible.

Tout ce que nous avons, nos qualités nos capacités, sont des dons de Dieu. A chacun de les développer, de les faire fructifier, et non de les cacher, de les enterrer.

La Bonne Nouvelle, c’est aussi le message de Dieu : celui qui l’a reçu mais qui n’y a pas prêté attention ne pourra pas grandir ni progresser. A l’inverse, celui qui essaye de faire grandir cette relation avec dieu ne cessera de la faire croître. Dieu donne à tous sa Bonne Nouvelle ainsi que l’aide dont il a besoin pour la répandre, mais il faut savoir l’écouter, la recevoir, puis la faire fructifier au quotidien.

Ce n’est qu’une parabole bien-sûr.

Par cette parabole, Dieu veut souligner tous les fruits qui peuvent venir à partir des biens qu’il nous confie. Il veut montrer qu’il donne à chacun ce qu’il peut porter, qu’il n’exige pas de nous plus que nous ne pouvons donner. A chacun selon ses capacités. Il reste à chacun à travailler, avec ce qu’il a dans les mains, dans la tête, dans le cœur et surtout dans le cœur. Car si le cœur est plein de confiance et d’amour, le serviteur se réjouira de servir. Il donnera tout ce qu’il a, tout ce qu’il est. Mais, si son cœur est fermé, il ne pourra rien donner.

Etre disciple de Christ, c’est quoi en définitive ?

Dans le premier chapitre des Actes des apôtres, Paul écrit : ce que Jésus A COMMENCE DE FAIRE ET D’ENSEIGNER. Paul utilise bien le mot : » commencé », Jésus n’a donc pas terminé ce travail avant d’être enlevé au ciel, et il nous demande de continuer son œuvre pour qu’il puisse réunir un plus grand nombre de frères et sœurs jusqu’au jour où Dieu son père sonnera la trompette pour annoncer son retour.

Dans Marc 16 v.15 Jésus dit : Allez dans le monde entier proclamer la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

Dieu est amour ; nous le répétons et le chantons souvent, alors comment pourrait-il se contenter que nous qui nous disons ses enfants, ses disciples nous ne tentions pas tout ce qui est possible pour sauver le plus d’âmes possible.

Vous vous souvenez de la liste noire que je vous ai lue tout à l’heure. La moisson est grande et aujourd’hui comme hier nous avons à témoigner de ce Christ à fait et continue de faire dans notre vie.

On ne peut bien sûr obliger personne à croire en Dieu et en Jésus-Christ, mais en qualité de Fils de Dieu nous avons la responsabilité de mettre les incrédules en face de leurs responsabilités, puis à eux de faire leur choix et d’en subir les conséquences.

On peut recevoir Christ à tout âge, et en toute circonstance, c’est pourquoi nous ne devons pas baisser les bras et saisir toutes les occasions possibles qui se présentent à nous.

Quand avez-vous parlé de Jésus pour la dernière fois à vos enfants, vos frères et sœurs, vos parents, vos voisins, vos amis, vos collègues, Monsieur et madame tout le monde ?

Sont-ils tous sauvés et devenus chrétien à leur tour ? Sont-ils devenus vos frères et sœurs en Jésus Christ ?

N’est-ce pas notre devoir de chrétien que de les amener, ou de les ramener à Jésus ?

Dans le livre de Mathieu au chapitre 22, verset 38 Jésus répond ceci à un docteur de la loi. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

TU AIMERAS TON PROCHAIN COMME TOI- MEME

Pour terminer, j’aimerais vous poser cette question.

Est-ce aimer son prochain que de rester passivement assis en le regardant se perdre tout en sachant qu’il sera condamné ? Lui ne le sait peut-être pas, mais nous nous le savons.

Dans un champ ou dans une famille, l’un sera pris, l’autre pas

J’aimerais vous proposer un défi, un objectif. Imaginons que Dieu nous donne à chacun un seul talent et que nous le fassions fructifier. Dans 5 ans ne serions pas 50 fidèles au culte dominical mais une centaine ou plus. Cela veut dire une chorale d’une vingtaine ou une trentaine de choristes, un groupe musical de 10 à 12 musiciens, une bonne vingtaine d’enfants pour l’instruction religieuse.

Oui bien sûr, cette salle-ci serait trop petite, il faudrait en construire une plus grande avec une entrée et une sortie pour permettre une certaine distanciation en vue du Covid 21 ou 22. Il faudrait aussi une grande estrade pour pouvoir jouer des pièces de théâtre avec les enfants à Pâques et Noël.

Pour cette belle construction, je pourrais prendre en charge, les fondations et les peintures, David la maçonnerie, Daniel la plomberie et la clim, Michel l’électricité, Cécile les finances.

Qu’en pensez-vous ???

Que Dieu vous bénisse tous.

Prions maintenant :

Notre Père, tu nous aimes et tu nous as aimés au point de demander à ton fils Jésus de se sacrifier pour la rédemption de nos péchés. Nous sommes conscients que tu nous as rachetés à grand prix et que nous avons une énorme dette à ton égard. Nous voulons à notre tour demander au Saint Esprit de nous aider pour que nous ressemblions à Jésus chaque jour davantage, que nous devenions réellement un flambeau dans la nuit pour tous ceux qui sont encore perdus.

Au nom de Jésus ton fils bien aimé.

Amen

Avant de chanter » Par sa seule puissance Unissons n° 227 ». Je vous propose de réciter avec moi, le Notre Père, tel que Jésus l’avait enseigné à ses apôtres

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