Cette phrase forte de Jésus semble plutôt étonnante et largement inaudible pour la plupart d’entre nous. Jésus rajoute même que c’est “un âge mauvais” qui veut autre chose que le simple signe de Jonas.Pour autant c’est le “seul signe” qu’il donnera.
Et cela nous parait insatisfaisant car ce n’est pas du tout un signe… mais plutôt un anti-signe. Celui-ci demande que nous nous laissions aller dans le ventre de nos propres obscurités et ténèbres avant de découvrir ce qui est essentiel. Avec cette référence, Jésus essaye de nous faire comprendre que le voyage spirituel consiste davantage à abandonner le contrôle qu’à le prendre. Cela revient même à dire que les autres nous jettent souvent par-dessus bord, et que s’il nous arrive de nous retrouver sur la bonne rive c’est bien par la seule grâce de Dieu plus que par une quelconque action juste de notre part.
La foi n’est précisément rien que nous puissions prouver comme étant juste, ou utiliser pour obtenir quelque chose d’autre. La foi, c’est le saut dans l’eau, maintenant, avec l’expérience vécue qu’il y a Quelqu’un qui peut et va nous attraper et nous conduire là où nous devons aller ! Comme l’a dit avec sagesse le philosophe Søren Kierkegaard, « La vie doit être vécue en avant, mais elle ne peut être comprise qu’en arrière. » Jonas sait ce que Dieu fait, et comment il le fait, et combien il est juste, seulement après être sorti du ventre obscur… Il n’a aucun message à transmettre tant qu’il n’a pas d’abord enduré le voyage, l’obscurité, le crachat sur une rive de son existence, et ce malgré tous ses efforts pour éviter tout ça…
Nous ressemblons à Jonas. Et si même Jésus a trouvé l’histoire de Jonas inspirante c’est sans doute parce qu’elle a décrit, presque parfaitement, ce que lui à vécu…
La parole de Dieu fut adressée à Jonas : “Pars pour la grande ville de Ninive, et annonce-lui le message que je te dirai.”
Jonas 3, 1
“Notre époque est mauvaise. Il cherche un signe. Mais aucun signe ne lui sera donné, si ce n’est le signe de Jonas.”
Luc 11:29
Dieu des voyages surprenants, aide-moi à vivre ma vie en avant, en faisant confiance au fait que tu diriges la barque de mon existence. Aide-moi à comprendre ma vie à rebours en discernant et en comprenant les nombreux « signes de Jonas »…
Carême 2023 - Jour 6 (mardi 28 février)
Des résultats certains... à terme (Esaïe 55, 10-11 ; Matthieu 6, 7-15)
Nous trouvons le prophète Esaïe en plein exil babylonien. Jérusalem est tombée et aucune fin n’est en vue.. Parlant avec une certitude bienveillante, et même une confiance joyeuse, le prophète qui est lui-même en train de souffrir, aime encore suffisamment pour vouloir louer Dieu « plein de gloire » et « éternel » (Es 55.12-13)!
Cela nous renvoie à la version de Matthieu du « Notre Père », précédée d’une mise en garde contre le fait de “s’agiter” dans un trop plein de prières… Pour, enfin terminer par la promesse d’une équivalence parfaite et juste entre la façon dont nous pardonnons et la façon dont nous serons pardonné…
Même si nous le répétons très souvent nous devons être honnêtes et admettre que Jésus a rendu la condition essentielle pour le pardon des péchés plutôt claire et définitive : Si nous le faisons, il nous sera fait. Si vous ne le faisons pas, il ne peut nous être fait.
Nous sommes simplement et pour toujours à l’intérieur du flux divin, tout comme la « pluie et la neige » d’Esaïe. Le pardon n’est pas une technique et encore moins une simple formule… Le pardon est une constante du côté de Dieu, qui devrait devenir une certitude calme et joyeuse de notre côté. La miséricorde reçue sera une miséricorde transmise, et « ne reviendra pas à moi vide, jusqu’à ce qu’elle ait réussi ce qu’elle a été envoyée faire”.
« Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n’y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et la faire fructifier… Ainsi en est-il de ma parole… Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté et réussi ce qu’elle a été envoyée faire. »
Esaïe 55:10-11
« Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aux autres. . . . Si vous pardonnez les fautes des autres, votre Père céleste vouspardonnera pour les vôtres. Si vous ne pardonnez pas aux autres, votre père céleste ne pourra pas de même vous pardonner pour les vôtres ».
Matthieu 6:12, 14-15
Père de Toute Bonté, Dieu de miséricorde, garde-moi toujours à l’intérieur de ton flux abondant et généreux de pardon, vers moi, à travers moi, en moi et à partir de moi…
Carême 2023 - Jour 5 (lundi 27 février)
Les "commandements" importants ne sont pas si clairs
(Lévitique 19, 1-2, 11-18 ; Matthieu 25, 31-46)
L’évangile d’aujourd’hui est tiré de Matthieu 25, qui représente une scène que l’on pense habituellement être celle du jugement dernier. Sans trop savoir ce qu’il convient de comprendre par là. Ce que dit Jésus semble être placé en parfaite juxtaposition avec les dix commandements révélés par Moïse.
Nous pourrions d’ailleurs appeler ce passage de l’Evangile, les « commandements de Jésus », tant ils vont bien au-delà d’un simple appel à prendre soin de ceux qui sont mis à part ou exclus de l’existence : l’étranger, le criminel, le vulnérable et le faible. Tous ceux que beaucoup de chrétiens préfèrent éviter… D’ailleirs nous pouvons parfaitement suivre les dix commandements toute votre vie mais ne jamais nous approcher de ceux que Jésus mets en exergue dans cet appel… Mais le plus surprenant est dans le saut final que fait Jésus… Il crée non seulement une équivalence morale entre nous et notre prochain, mais finalement entre notre prochain et Dieu ! “Ce que nous faisons aux autres, même au plus petit d’entre eux, nous le faisons à Dieu”, dit-il ! C’est presque trop pour être bien compris et cela nous place toujours inexorablement parmi les boucs… Nous rappelant que longtemps ce passage était nommée « la parabole des boucs et des brebis »…
« Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu….Ne faites pas preuve de partialité envers le faible etne favorisez aucunementle puissant, mais jugezvotre prochain selon la justice ».
Lévitique 19:2, 15
« Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait….chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait ».
Matthieu 25:40, 45
Dieu d’amour, permets-moi d’être comme une brebis au moins de temps en temps, et surtout rappelle moi que, trop souvent, je suis et j’agis comme le bouc qui est en moi….
Carême 23 - 1er dimanche (26 février)
Les tentations sont des attraits pour des biens partiels
(Marc 1, 12-15 ; Matthieu 4, 1-11 ; Luc 4, 1-13)
L’Évangile du premier dimanche de Carême est toujours consacré à la tentation de Jésus dans le désert. Il semble que ce soit la façon dont il a vécu ses quarante jours dans le désert. C’est donc une manière appropriée de commencer cette période qui est devant nous…
Chacun est en mesure, au regard de ces récits, de se demander comment ou pourquoi le Fils de Dieu peut-il être tenté ? Il est intéressant de se demander pourquoi nous avons, aujourd’hui, une image de Jésus et de Dieu très différente de celle de Matthieu, Marc ou Luc.
Ensuite, même si Jésus n’était qu’un simple humain, alors quelle est précisément la signification de ces tentations pour notre humanité ? Il est possible de s’apercevoir que les trois tentations sont les tentations primitives et universelles auxquelles, nous tous, nous devons faire face avant d’oser d’exercer un quelconque pouvoir, comme Jésus s’apprête à le faire. Nous avons là, successivement, le mauvais usage du pouvoir pratique quotidien, du mauvais usage du pouvoir religieux et du mauvais usage du pouvoir politique. C’est à dire que nous avons là les tragédies constantes qui continuent à vaincre l’humanité. Les tentations portent toujours sur des choses “bonnes”, sinon nous ne pourrions pas être tentés. Dans notre histoire ce sont “le pain”, “l’Écriture” et “les royaumes dans leur magnificence”.
Remarquons que nous aussi nous pouvons être tentés par quelque chose qui est bon à un certain niveau, partiellement bon, ou juste bon pour nous et pas pour les autres. Les choix éthiques quotidiens de la plupart des gens ne sont pas entre le bien total et le mal total, mais entre diverses nuances de bien, un bien partiel perçu à tort comme un bien absolu ou même le mal qui se déguise en bien. Et, c’est bien cela qui nous met en difficulté…
Jésus apparait ici comme le maître du discernement spirituel, qui est toujours beaucoup plus subtil et particulier que la simple obéissance à des choix logiques ou des lois extérieures. D’ailleurs soyons attentif au fait que Jésus ne cite ici aucun commandement moral. Il se réfère, uniquement à des sagesses tirés du Deutéronome c’est à dire des Ecritures…
“L’Esprit a poussé Jésus dans le désert, où il est resté pendant quarante jours. Là, il fut mis à l’épreuve par Satan. Il était avec les bêtes sauvages, et pourtant des anges le servaient.”
Marc 1:12-13
Père de Toute bonté, dieu de miséricorde, aide-moi à discerner mes bêtes sauvages de mes anges. Aide-moi à voir à quel moment il m’arrive de confondre l’un avec l’autre…
Carême 2023 - Jour 4 (samedi 25 février)
Un double coup de poing (Esaïe 58, 9b-14 ; Luc 5, 27-32)
Le passage percutant d’Esaïe d’hier se poursuit aujourd’hui, bien qu’il soit maintenant tourné vers le positif.
Ici, Esaïe essaie de décrire ce à quoi ressemblerait un peuple et un pays juste s’ils s’abstenaient de faire les bonnes choses. Il utilise de jolis mots comme “lumière”, “direction”, “abondance”, “force renouvelée”, “jardins arrosés”, “réparateurs” et “restaurateurs”, “soins” et “plaisir”, “une source qui ne tarit jamais” et même “monter sur les hauteurs de la terre”. Mais tout cela dépend du jeûne de la méchanceté et du choix de la justice. C’est ce même passage parlant de “réparation et de restauration”
qu’il nous est possible d’utiliser aujourd’hui comme appel à la justice sociale.
Le même refrain d’hier se poursuit en Jésus. Il est à nouveau accusé de manger avec de mauvaises personnes dans la maison d’une autre mauvaise personne, à savoir Lévi le collecteur d’impôts. Toute personne qui coopère avec les oppresseurs romains est, par définition et par position sociale, un “pécheur”. Jésus est “coopérant avec le mal” et “complice” de leur péché, dirait un bon pratiquant à l’époque et un bien pensant d’aujourd’hui. Pourtant, Jésus leur rappelle que leur définition de la “sainteté comme séparation de” est totalement erronée (voir Lévitique 11:24).
Jésus a un programme et une stratégie différentes, même si cette “loi de la sainteté” erronée perdure dans toutes les religions jusqu’à ce jour. Jésus est venu pour transformer les gens, pas pour les exclure. Il est venu pour les perdants apparents, et non pour créer une sorte de cercle privé pour les « supposés » gagnants…
“Si tu fais disparaître de ton milieu l’oppression, les fausses accusations et les propos malveillants, si tu donnes ton pain à l’affamé et si tu rassasies le malheureux, alors la lumière se lèvera pour toi dans les ténèbres, … et Dieu te guidera toujours, et te soulagera dans les lieux déserts.”
Esaïe 58:9-11
« Ce ne sont pas les personnes en bonne santé n’ont pas besoin d’un médecin, mais les malades… Je ne suis pas venu pour « dorloter » les personnes à l’aise, mais pour libérer celles qui sont piégées par le pêché afin qu’elles changent d’attitude… »
Luc 5:31-32
Seigneur, où suis-je, moi-même, piégé et comment puis-je le voir afin de changer d’attitude ?
Esaïe définit le jeûne d’une manière toute nouvelle et plutôt “séculaire”. Certains affirment que c’est ce genre d’écrits qui a valu à Ésaïe d’être tué. Il accuse et condamne ses compatriotes de “s’affliger” et de “baisser la tête” par des observances rituelles, des jeûnes et des prières formelles au temple, mais qui passent largement à côté de l’essentiel de la foi.
Ésaïe dit explicitement que Dieu préfère un autre type de jeûne qui change notre style de vie et ne se contente pas de punir notre corps. (Le pauvre corps est toujours le bouc émissaire disponible pour éviter de toucher à notre bourse, notre calendrier ou nos préjugés). Esaïe réclame très ouvertement la justice sociale, la non-agression, le retrait de nos pieds de la nuque des opprimés, le partage de notre pain avec les affamés, l’abandon de notre sentiment de droit et les discours malveillants. Il dit très clairement que c’est cela le vrai jeûne que Dieu veut !
Il est probable que Jésus connaissait bien ce passage en raison de son sermon parallèle sur les brebis et les boucs (Matthieu 25)
Quoiqu’il en soit, ce passage s’insère parfaitement dans le bref évangile expliquant pourquoi Jésus et ses disciples ne jeûnent pas. En fait, il dit “parce que ce n’est pas le bon type de jeûne”. Puis il introduit un thème et une métaphore qu’il développe progressivement : la vie comme un banquet de mariage, avec lui-même comme époux et l’humanité comme épouse. Il apparaîtra bientôt que Jésus ne s’intéresse pas à une élite qui accomplit correctement ses rituels mais qui refuse, par ailleurs, de participer au banquet de noces que Dieu prépare pour tous, aussi bien pour les initiés que pour tous les étrangers, éloignés et indifférants à la foi en Dieu…
Criez à gorge déployée et sans retenue, élevez vos voix comme le son d’une trompette ! Dites au peuple sa méchanceté réelle, faites-lui connaître ses vrais péchés…. . . Est-ce là le type de jeûne que je souhaite ? Est-ce que vous appelez cela un jour de jeûne agréable à Dieu ? “
Esaïe 58:1, 5
“Comment se fait-il que, tandis que nous et les pharisiens jeûnons, tes disciples ne le font pas ?”.
Matthieu 9:14
Père de Toute Bonté, Dieu de miséricorde, qu’est-ce que je dois laisser de coté pendant ce Carême ? Est-ce autre chose que ce que je pense ou qui m’accapare ?
Ce ‘qu’il est convenu d’appeler la la pensée non duelle est la quincaillerie intérieure qui nous rend capables de pardonner, d’ignorer les offenses, de faire preuve de miséricorde envers tous, de prendre soin des meurtris de l’existence, et même… d’aimer nos ennemis… La plupart d’entre nous sommes persuadés que nous devrions faire ces choses, mais trop souvent, nous ne savons pas comment.
En attendant, chacun peut remarquer, à juste titre, que la Bible semble également contenir beaucoup de pensées duelles. Aussi bien Moïse que Jésus, nous proposent des choix clairs et urgents ; “bénédiction ou malédiction” dans le langage de Moïse, “vrai moi et faux moi” dans les termes de Jésus.
Nous avons besoin des deux pour aller jusqu’au bout. Un choix et une décision clairs nous permettent de démarrer, de nous mettre sur la bonne voie, et ensuite, si nous restons sur cette voie, celle-ci nous ouvre à la subtilité, à la nuance, à l’ombre, aux contradictions, aux incohérences, à la rupture et à la variance dans presque tout. On se rend alors vite compte que ce que Jésus a dit est effectivement vrai : rien n’est entièrement bon, sauf Dieu seul (cf Marc 10:18). Le choix de ce Dieu tout bon nous permet de faire face à la non-bonté.
Il faut donc d’abord fixer notre trajectoire, faire un choix, s’abandonner au Grand Amour. C’est l’appel initial duel que nous entendons chez tous les prophètes et en Jésus : Dieu ou Mammon, brebis ou boucs, la porte étroite, l’épée tranchante et douloureuse du discernement et du choix. Soyons prêts à affronter les épreuves et la confusion dans lesquelles ce choix clair nous entraîne toujours… Alors, le champ se referme, mais, il s’est aussi ouvert.. C’est certes paradoxal, mais, la principale différence est que maintenant les enjeux sont réellement posés !
“J’appelle le ciel et la terre à en être témoins. Je place devant vous la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et ta descendance viviez, en aimant le Seigneur, en écoutant la voix et en t’attachant à Dieu.”
Deutéronome 30:19-20
“Celui qui veut sauver sa vie doit d’abord la perdre, et celui qui perd sa vie à cause de moi
la trouvera. Quel profit montre-t-elle, celle qui gagne le monde entier et qui se détruit elle-même en même temps ?”
Luc 9:24-25
Seigneur, montre-moi comment prendre de bonnes décisions et ensuite être prêt à apprendre et comprendre ce qu’elles demandent vraiment de moi…
Il semble que nous ayons besoin de commencements, sinon tout finit par dévier et décliner en des fins inutiles et tristes.
Nous sommes faits pour tellement plus !
Alors aujourd’hui, nous devons prier pour avoir le désir de désirer !
Même si nous ne le ressentons pas encore, demandons des désirs nouveaux et même inconnus. Car nous finirons par obtenir ce que nous désirons vraiment !
C’est le Saint-Esprit qui fait le désir à votre niveau le plus profond. Par conséquent, nous n’obtiendrons rien de moins que ce que nous désirons vraiment, et presque certainement beaucoup plus.
Nous sommes le désir de Dieu. Dieu désire à travers nous et aspire à la Vie et à l’Amour à travers nous et en nous. Permettez-le, dites-le, et nous trouverons notre place dans l’univers des choses. Maintenant, entendons bien : nous ne pouvons pas commencer à désirer quelque chose si nous n’y avons pas déjà légèrement goûté. Maintenant, faisons en sorte que ce désir profond et caché soit conscient, délibéré et sincère. Faisons en sorte que nos désirs soient bons et d’une grande portée en ce premier jour du Carême. Nous ne pourrions pas avoir de tels désirs si Dieu ne les avait pas déjà désirés en premier – en nous, pour nous et en tant que nous !
Rappelons-nous enfin que les nouveaux départs proviennent invariablement de vieilles choses fausses que l’on laisse mourir.
“Nous sommes les ambassadeurs du Christ, c’est en quelque sorte Dieu qui appelle à travers nous. Nous vous en supplions au nom du Christ : sachez que vous êtes un ami de Dieu . . . Nous vous supplions de ne pas recevoir cette grâce de Dieu en vain. Dieu a déjà dit : ” Au temps favorable, je t’ai exaucé ; au jour du salut, je t’ai secouru ” [Esaïe 49, 8].
Eh bien, ce temps favorable, c’est maintenant ! Aujourd’hui est le jour du salut !”
2 Corinthiens 5:20 ; 6:1-2
“Père de Toute Bonté, donne-moi le désir de désirer ce que tu veux que je désire.”
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