Nous avons eu une bonne surprise avec la visite imprévue !
Le pasteur suisse Pierre -Yves Paquier nous a proposé un culte lors de son passage à Cabrials.
Une prédication très intéressante sur un thème connu de tous, sur JONAS.
Les paroles de l’Ecriture qui ont toujours un écho dans l’actualité de notre monde !
Il a eu la gentillesse de nous transmettre son texte :
AVEC JONAS… la FUITE ou la FOI ?
C’est avec Jonas que j’aimerais “voguer” ce dimanche.
L’Eté, c’est svt une période où l’on songe à la mer, à l’océan, aux voyages… Et puis, on a tous entendu parler de ces drames humanitaires de l’immigration, avec ces centaines d’hommes et de femmes qui fuient leur pays et font tout pour changer d’horizon…
Je suis tombé sur le récit de l’un de ceux-ci, venant d’Erythrée.
Cet homme a fait son service militaire à l’âge de 17 ans, puis s’est enfui au Soudan pour finalement se réfugier en Lybie.
3x, dit-il, j’ai tenté de traverser la Méditerranée avec des passeurs.
La 1è fois, on ns a entassés dans 1 entrepôt. Les passeurs ont pris notre argent; ils ont dit que le bateau ne partait pas et ns ont jetés.
La 2è fois, on est resté enfermé dans 1 baraque durant 4 sem. Puis ns avons pris la mer. Ns étions 37 à bord d’un petit canot gonflable. Une tempête s’est levée… Un gd bateau ns a finalement secourus.
La 3è fois, j’ai vu plusieurs pers. mourir sur notre embarcation…
Combien sont-ils à vivre ces drames en mer, tentant de traverser pour fuir la pauvreté, la guerre ou un destin trop cruel! Misère…
C’est là qu’on retrouve… notre Jonas biblique. Lui aussi c’est qqn qui fuit. Lui aussi va se réfugier, pour échapper à quoi? Aux fusils? A la misère? Non. A l’appel de Dieu! Incroyable mais vrai: il fuit Dieu.
Et il va prendre, lui aussi, le 1er bateau venu. -Larguez les amarres!
C’est 1 histoire ancienne, mais c’est tjrs d’actualité; ça ns concerne tous: car devant Dieu, Ou on prend la fuite, ou on prend la foi.
Mais direz-vs, l’histoire de ce “petit prophète” est-elle sérieuse?
Et pourquoi pas? Ce récit me semble dire une vérité aussi profonde que l’océan. J’en crois Dieu capable. Et le coup du poisson, ça ne vs dérange pas un peu!? Oh! Vs savez, le Créateur fait bien vivre un enfant 9 mois dans le ventre d’une femme, ne serait-il pas capable de faire survivre Jonas 3 jours dans le ventre d’un cachalot?!
Donc Jonas est 1 homme qui fuit, le plus loin possible de Dieu.
Et j’en connais bcp qui fuient aussi de nos j. , dans le travail, dans l’alcool, les plaisirs, la violence ou le monde virtuel…
Et il y en a pas mal qui fuient Dieu parce qu’ils ont 1 vilaine image de lui: -Que le bon Dieu ns laisse tranquille: on le verra déjà assez vite!!
“Jonas descend à Jaffa, trouve un bateau, et embarque”.
Sur ce bateau, il est “cool“: ni resquilleur, ni passager clandestin, il a la paix; et si quelqu’un était venu l’aviser en lui disant:
Es-tu à ta place ici? Es-tu en règle?… il aurait sûrement pu dire: –Attendez que je cherche: ticket de baptême, carte d’électeur, certificat de 1ers secours, de bonnes mœurs… Oui, j’ai tout ça!
Au fond, Jonas se croit “en règle avec sa conscience”.
Que peut-on lui reprocher? Rien, sinon de se tromper de sens à sa vie. En tournant le dos à Dieu, en voulant faire seul, il est comme beaucoup: sincère, mais “mal embarqué”!
Et en fait, il n’est pas si bien que ça, Jonas, puisqu’il descend “à fond de cale” pour dormir, et qu’il dort… pour oublier.
Ce qui est super dans cette histoire, c’est que le S. ns laisse libre: -Ah! tu veux mettre 100Km entre toi et moi?… OK, vas-y!
-Tu veux ta liberté pour suivre le chant des sirènes? No problem!
Mais il arrive tôt ou tard que vous et moi, comme lui, on se retrouve dans la dèche ou la tempête.
Précisément, la tempête s’est levée et fait rage, la mer écume.
Et que voit-on sur le bateau? Tous ces marins chevronnés qui n’y arrivent plus se mettent à prier. Ça tangue: ils sont mal.
C’est le comble: le seul sur ce bateau qui puisse valablement prier le Dieu vivant -parce qu’il le connaît, dort.
Les autres? On ns dit que “chacun appelle son dieu à grands cris”.
Vous voyez ça? Ils lancent leur fusée de détresse vers le ciel:
-Dieu, si tu existes, c’est le moment, tire-nous de là!
Ils crient, ils se démènent, ils allègent le bateau… Fiasco.
Finalement, ils tentent 1 “coup de poker”, s’en remettant au hasard du tirage au sort pour connaître le fautif.
M.a. la “courte paille” désigne Jonas. Urgent de le réveiller, celui-ci!
-Allez, l’endormi, lève-toi et appelle ton Dieu!
-Fais ta part aussi, secoue-toi!
Quand il s’agit de vie ou de mort, croyez-vous qu’il vaut mieux laisser les gens dormir à poings fermés, ou leur parler de sauvetage?
Dieu ns cherche, la preuve, il envoie le pilote secouer Jonas, tout comme il a envoyé Jésus vers ns.
Jonas ne peut plus se cacher: c’est bien lui le passager de malheur. On le questionne, il finit par craquer:
-Oui, je suis hébreu, j’adore le Dieu du ciel qui a fait la mer et les continents…
-Oui, je crois bien que tout ce qui arrive est de ma faute!
Quelle franchise! Il ne cherche pas d’excuse, comme d’autres.
Vous savez? Cette confession simple, véridique, quand elle vient, elle touche à fond le cœur de Dieu: c’est le déclic. Mais curieusement, cet aveu qui sauve le bateau va tout d’abord perdre Jonas!
En effet, les marins “prirent Jonas et le jetèrent par-dessus bord”.
Plouf! Un homme à la mer… “Et la tempête cessa”.
Quelqu’un demandait en souriant si Jonas savait nager, ou s’il était un triathlète complet…
En fait c’est un faux problème, car dans ces creux et ces vagues, il n’a aucune chance de s’en tirer tout seul. Nous non plus d’ailleurs.
Mais voici qu’au moment où notre homme va toucher le fond, coup de théâtre: “Le Seigneur envoie 1 grand poisson qui avale Jonas”.
Eh! oui, M.a, il faut croire que Dieu peut aussi bien
fermer la gueule des lions qu’ouvrir celle des poissons!
Et comme Dieu n’est pas sadique, vs voyez, ce n’est pas un requin mangeur d’homme qui avale Jonas, mais un gros poisson sympa.
C’est génial! Au moment pile où l’homme admet qu’il n’arrive nulle part tout seul, Dieu dit – C’est assez!
Un cétacé… qui sauve Jonas! C’est assez de lutter seul!
On peut bien rire, n’empêche que j’ai vu cela plus d’une fois : au moment où tu plonges et capitules, Dieu te prend par la main.
Le miracle, c’est qu’il en soit sorti sain et sauf 72h. plus tard.
Mais Dieu a bien ressorti Jésus vivant de sa tombe après 3 jours! J’en connais même à qui le Seigneur a redonné vie après 25 ou 40 ans dans le noir…
Et si tout est sombre pour vs aussi, sachez que le Dieu de Jonas peut redonner chance et vie à cx/celles qui vont se réfugier en Lui.
La preuve de cela, c’est Jonas qui la donne au fond de son poisson. Ecoutez: “Au moment où la vie me quittait, j’ai pensé à toi, Seigneur.” C’est bien tard! Mais c’est parfois dans ces circonst. qui nous ont jeté par-dessus bord, -hospitalisation, divorce, maladie, chômage, deuil, que ça vient. Et c’est l’occasion d’arrêter de fuir, l’occasion de “prendre la foi”. Et c’est peut-être… ton tour.
Oh! Combien je souhaite qu’elle vous touche, l’histoire de cet homme qui avait pris ses distances mais qui se fait rattraper!
“Et le Seigneur parla au poisson qui vomit Jonas sur la terre”.
Ch.a. je ne sais si le cachalot s’est senti mieux après, mais ce qui est sûr, c’est que Jonas a revu le jour, qu’il s’est mis debout, sur sa nouvelle plage, à chanter… “O happy Day” peut-être ?
Il pourrait faire des émules. Aussi, n’attendez pas d’être dans la gueule du loup -fut-il de mer!- pour faire ce choix :
Croire plutôt que Fuir…
Sur l’écume des jours, il vaut tellement mieux être près de Dieu que loin de lui! Si cela vs parle, dites-le Lui maintenant.
Amen
Jonas ch.1 + 2v1-3 +v8 etv11
Pasteur Pierre-Yves Paquier
